Arrivée à Waterloo (pas vraiment directe!)

Après environ 1h30, et après avoir découvert que le bus n'était pas direct... Nous voilà arrivés à Kitchener, la "twin-city" de Waterloo, qui est un peu plus grande. Le bus qui pouvait nous emmener direct à Waterloo était là, mais évidemment nous n'avions pas de ticket et pas l'envie de courir, nous avons donc attendu le suivant. Le réseau se nomme Grand River Transit, et dessert assez bien les 2 villes, mais les bus passent au mieux toutes les 15 minutes, il ne faut donc pas les rater! Mais les chauffeurs (et chauffeuses) sont vraiment très sympas, comme a plupart des Canadiens en réalité (il y a bien sûr des exceptions...). 2h après notre départ de Toronto, donc, nous voilà ENFIN à Waterloo. Là encore, difficultés: on s'arrête à l'arrêt de l'université, sans savoir où exactement se trouvait le "Conference centre" où se trouvait notre chambre. On avait l'adresse, quand même... Malgré cela, ça a été un calvaire. Nous avons pris la rue sur laquelle se trouvait a priori notre futur domicile (temporaire), et nous avons marché, marché... puis finalement demandé notre chemin, à un monsieur qui nous apprend que le 200 University Avenue, c'est l'adresse de la fac, et que donc notre résidence se trouve sur le campus, alors nous regardons une carte, pour s'apercevoir qu'il nous faut parcourir encore 1km (avec 65 kg de bagages sur le dos...). Sachant qu'il était à ce moment là inévitable de parcourir plus de 150m sans faire une pause, car bien sûr il était presque midi et il faisait autour de 28°C, il nous a fallu un certain moment pour arriver. A notre dernière pause, vraiment exténués, allongés dans l'herbe à quelques 60m de notre destination, Kevin se dit que ce qu'il nous faudrait, ce serait un caddie. Moi, debout car j'étais partie regarder un plan du campus pour voir où nous étions, je me retourne et que vois-je... Un caddie!!!!!!!!!!! Hallelujah!!! La chance était avec nous! Tout fiers alors, nous allons chercher le caddie pour mettre nos sacs, malgré la faible distance qu'il restait, car il fallait penser aux futurs déplacements...